zaterdag 22 november 2008

Temps hivernal aux Pays-Bas

Ça y est, le temps hivernal commence à se manifester dans le plat pays: verglas, un peu de neige dans le sud, état glissant des routes et les matchs de foot de mes frères ont été annulés, le terrain est gelé. Tout sur la météo aux Pays-Bas ici et ici.

vrijdag 21 november 2008

La politique des drogues aux Pays-Bas

S'il ne tient qu'au Président du groupe parlementaire des démocrates-chrétiens, le plus grand parti politique des Pays-Bas, le néerlandais aura bientôt fumé son dernier joint dans le coffeeshop. Pendant le congrès de son parti, Van Geel plaide pour la fermeture des coffees, car d'après lui, la politique de tolérance en matière de drogues douces n'a pas réussi. Van Geel insiste dans son discours sur les plantations illégales aux greniers dans les quartiers difficiles, où des criminels professionnels et organisés font fortune par la culture de cannabis, et sur la problématique des villes frontières qui sont envahies par les "drugstoeristen". Van Geel n'est pas le seul à plaidoyer pour une politique plus rigoureuse. Même parmi les libéraux (!) on entend parfois des voix qui s'expriment pour des mesures draconiennes. Dans ce message sur mon blog, j'élabore une analyse de la politique des drogues à la néerlandaise, phénomène intéressant à observer, peu importe l'expérience réelle et vécue de l'objet examiné!

L’HISTOIRE D'UNE POLITIQUE AMBIGUË
En 1953, les peines pour la possession et la production de cannabis deviennent plus sévères pour réduire la consommation, qui a commencé à augmenter lentement après la deuxième guerre mondiale. Ce changement de loi aboutit à une révision de la loi régissant l’emploi et le contrôle de la vente, de la production et de la possession d’opium ou d’autres stupéfiants datant de 1919. La nouvelle loi ne mène pas à de nombreuses condamnations : entre 1953 et le début des années 60 on ne compte qu’une vingtaine de personnes enfermées pour la possession ou la consommation de la "plante verte".
Dès 1965, le mouvement provo commence à se manifester par des actions dont l’objectif est de provoquer les autorités établies. Ces anarchistes considèrent leur hasch comme moyen de provocation par excellence. Le cannabis, jusque là une drogue limitée pour les initiés, se transforme en un moyen de résistance. Lorsque le mouvement hippie s’y met, c’est la porte pleinement ouverte à tous les excès. La police n’arrive plus à contrôler toutes les personnes qui fument les cigarettes vertes et l’usage de la drogue augmente beaucoup plus vite que le nombre de policiers de la brigade des stupéfiants. Même parmi les policiers commence à naître une certaine résistance contre la loi de 1919 et sa révision de 1953. Les jeunes fumeurs hippies ne font pas de mal et ne posent guère problèmes, en tout cas pas plus que ceux qui ne fument pas de joints. Rapidement, la police commence à tolérer l’usage d’un point de vue pratique.
Dès 1966, le nombre de dossiers "verts" au bureau de police grandit aussi vite que la pression du travail pour les employés augmente. De nombreuses personnes arrêtées pour possession de cannabis ne se présentent jamais devant le tribunal, les officiers et les procureurs n’ont simplement pas suffisamment de temps pour bien préparer tous les procès. En 1969, le ministère public s’appuie sur le principe d’opportunité en affirmant officiellement que le dépistage de consommateurs de cannabis ne figure plus parmi les priorités. L’accent se déplace vers le trafic de drogues douces et de drogues dures. Cette directive officielle se renforce par les analyses scientifiques prouvant que l’usage de cannabis ne fait pas de mal. Un joint est considéré comme le café ou la cigarette. La consommation fréquente de cannabis crée l’accoutumance, mais par principe, le gouvernement ne doit pas s’immiscer dans la nourriture ou les boissons de la population. En plus, on craigne qu’une interdiction ne fasse qu’agrandir la force d’attraction du produit.
Le consensus général mène à la note interdépartementale de 1972, qui distingue les drogues douces des drogues dures et qui change la possession et l’utilisation de drogues douces de crime en infraction. Cette transformation n’inspire pas confiance à la politique internationale, qui manifeste de véritables doutes. Lorsque la politique néerlandaise a l’intention de supprimer la possession et l’utilisation de drogues douces du droit pénal, les traités internationaux entre les Pays-Bas et ses pays voisins entravent ce désir. La loi de 1976 contient toutes les traces d’un compromis, mais stipule pourtant la naissance d’une véritable politique de tolérance en matière de drogues douces. L’utilisation de cannabis reste officiellement une infraction, mais d’autres règles prescrivent que cette infraction n’a pas de conséquences pour l’utilisateur. Les peines pour les drogues dures s’avèrent être plus sévères dans cette nouvelle loi.

UNE POLITIQUE AMBIVALENTE : LA PORTE D'ENTRÉE ET LA PORTE DE DERRIÈRE DES COFFEES
La politique des coffeeshops aux Pays-Bas est unique dans le monde. Les Pays-Bas ont reçu pas mal de délégations politiques internationales qui sont venues pour voir quelle partie du système hollandais pourrait éventuellement être intéressant pour leur pays. Ainsi, la Belgique, la Suisse et l’Espagne ont suivi la distinction entre les drogues douces et dures en suivant l’exemple néerlandais. Cette distinction se manifeste par le quantum de la peine et par l’ordre des priorités de dépistage.
Le consommateur entrant par la porte d’entrée d'un coffeeshop ne perçoit rien de l’ambivalence de ce système. Un client d’un coffee peut acheter une quantité maximale de cinq grammes de cannabis, ce qu’il peut fumer dans le coffee ou chez soi. Depuis le 1er juillet dernier, la loi interdit de fumer dans les espaces publiques, y compris les coffees. Dès lors, on ne peut plus fumer le joint mélangé avec du tabac, sauf si le coffee a prévu un local à part dans lequel le personnel du coffee ne travaille pas. La consommation de cannabis pur n’est par contre pas interdite dans les coffees. Chez soi, on peut cultiver cinq plantes de cannabis sans être poursuit en justice. La loi n’a pas changé : techniquement on est en infraction, mais cette infraction reste donc sans conséquences.
Que du bonheur pour le consommateur, la situation est d’autant plus compliquée pour le vendeur. Le vendeur et gérant d'un coffee n’a pas le droit de cultiver le cannabis ni de l’acheter en grande quantité. L’entrée par la porte de derrière est interdite et tombe par conséquent sous le coup de la loi. On tolère une quantité maximale de 500 grammes de cannabis dans le coffee, mais la culture en quantité de plus de 30 grammes est interdite et l’achat se limite à cinq grammes. Ces règles peuvent avoir l'air compliquées, parce qu'elles ne semblent pas logiques, quoi qu'il en soit, ce sont les particularités du système. L’effet pervers de cette politique de tolérance se décrit par les pratiques illégales hors de la vue du consommateur : la criminalité organisée se bat contre les petits cultivateurs à domicile et les transactions se font dans le noir. Ce vacuum entre la tolérance à la porte d’entrée et l’illégalité à la porte de derrière rend le système vicieux et dépravé.

L'ATTITUDE PRAGMATISTE SE REMPLACE PAR UNE POLITIQUE D'EXTINCTION
La politique de tolérance à la néerlandaise a toujours été sujet de discussion au niveau politique européen. Lorsque les hommes politiques européens cherchent à formuler des directives générales pour les pays membres de l’UE, le gouvernement néerlandais défend moins fort sa politique d’exception. Le souhait de trouver un consensus avec les pays partenaires n’est pas l’unique raison pour laquelle le gouvernement néerlandais actuel tend vers une politique d’extinction.
Les scientifiques ne sont pas tous d’accord sur les effets de cannabis pour les utilisateurs. Malgré (ou grâce à ?) les nombreuses personnes qui nient l’opinion générale, on estime qu’outre l’accoutumance, la consommation de cannabis fréquent et à long terme pourrait avoir des effets néfastes : perte de mémoire, apathie, mollesse. Ajoutons, au moins pour ceux qui sont susceptibles, des problèmes psychologiques et psychomoteurs. Notamment pour les enfants et les adolescentes, qui n’ont pas encore développé le cerveau dans son stade d’adulte, le cannabis pourrait déformer le cerveau. En plus, une fois le cannabis essayé, il serait plus facile de gouter des drogues dures. Vu qu’on est déjà initié dans les drogues douces, l’étape suivante serait plus facile à franchir, les drogues dures feraient moins peur.
En 2007, le gouvernement néerlandais a décidé la fermeture de tous les coffeeshops qui se situent à moins de 250 mètres d’une école secondaire. Il est devenu très difficile d’ouvrir un coffee : les autorités locales ne donnent pratiquement plus jamais leur approbation. Les peines pour la culture de cannabis ont été alourdies. Les cultivateurs à la maison peuvent être expulsés de leur maison sans procès. Depuis le 1er juillet 2008 : l’interdiction de fumer dans les espaces publiques, y compris les coffees. A partir du 1er décembre 2008, les champignons hallucinants seront officiellement interdits. Les champignons hallucinants n’étaient par ailleurs en vente que dans les smartshops, pas dans les coffees. La consommation de cannabis dans la rue n’est pas interdite par une loi nationale, mais quelques grandes municipalités ont institué un décret local qui ne tolère pas les joints dans la rue, les petites municipalités suivent l’exemple. Ces décrets visent en fait un autre objectif que l’interdiction de cannabis. En interdisant le joint, on espère disperser les bandes de jeunes dans les quartiers difficiles. Ces jeunes ont en commun qu’ils fument et qu’ils causent des problèmes dans le quartier, sans qu’il y ait forcément une raison causale entre ces deux caractéristiques. Ainsi, au Mercatorplein à Amsterdam, on retrouve depuis 2005 le panneau de signalisation ci-dessus explicitant cette interdiction locale.

L'IMPASSE
Il semble que le gouvernement n’arrête pas à rendre la situation plus stricte, car l’ensemble des réglementations autour du cannabis se transforme lentement mais surement dans un paquet de mesures sévères dont l'objectif est de diminuer l’usage des drogues douces. On pourrait se douter des motivations politiques : conviction morale, diffusion d’une image convenable en Europe, pragmatisme (populaire) dans les quartiers difficiles et contre la criminalité, précaution des jeunes écoliers… Je pense que ce soit un peu de tout et de tout un peu.
Van Geel a tout à fait raison en affirmant que la politique de tolérance n’a pas réussi : une telle politique ne peut pas réussir, parce qu’elle laisse (trop) de place pour des effets pervers. La solution semble simple : soit on régule les drogues douces aussi bien à la porte d’entrée qu’à la porte de derrière du coffee, soit on met fin à la tolérance et on interdit tout. Mais ce choix est en fait un non-choix. Les Pays-Bas ne peuvent pas simplement tolérer entièrement les drogues douces sans abimer gravement les relations internationales. La politique de tolérance actuelle est déjà une cause permanente d’exaspération pour de nombreux pays. Imaginons la tolérance totale de la culture du cannabis : les champs de tulipes se transformeront-ils en champs de chanvre, lorsque dans certains pays on peut avoir la peine de mort pour le trafic de cannabis ? L’interdiction totale n’est pas la solution idéale non plus. Les touristes de drogues viennent chaque année en grand nombre et représentent un véritable groupe cible du marché touristique. L’économie néerlandaise ne voudrait pas perdre ces ressources.
L’image du fumeur n’est plus identique à celle des années 70. A l’époque, le joint était associé à la liberté, maintenant on l’associe aux jeunes difficiles. Les médias ont sans doute joué un rôle dans la création de cette image, mais cela n’empêche pas que l’image a véritablement changé. Il me semble que la politique de tolérance à la néerlandaise se trouve dans une impasse.

LA POLITIQUE N'INFLUENCE PAS LA CONSOMMATION
Une étude de l’European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction (EMCDDA), publiée le 6 novembre dernier, a montré que les néerlandais, en dépit de la politique des coffeeshops, sont des consommateurs modérés. Ils se trouvent au milieu de la liste indiquant la consommation de cannabis repartie par pays. Dans les pays répressifs, comme la France ou les Etats-Unis par exemple, beaucoup plus d’habitants allument un joint par rapport aux Pays-Bas. D’après ce rapport, la consommation des néerlandais est modérée. Un article dans De Volkskrant fait la comparaison avec la France : presque 22% des jeunes français entre 15 et 24 ans ont utilisé le cannabis l’année dernière ; cette chiffre ne s’élève qu’à 11% des jeunes néerlandais. En observant les citoyens européens entre 15 à 64 ans, 5% des néerlandais ont utilisé le cannabis contre 9% des français. Une spécialiste de l’Institut néerlandais Trimbos (Institut de la Santé Mentale et de la Toxicodépendance), citée dans l’article, constate l’absence du rapport entre une politique libérale ou répressive et la consommation de cannabis. D'après la spécialiste Margriet van Laar, une politique sévère ne mène pas à une consommation (illégale) plus élevée, ce qu’on entend parfois dire les défenseurs d’une politique de tolérance. La manière dont la politique gère les affaires de drogue n’est que l’un des multiples facteurs influençant la mesure de consommation d’un pays ou d’un peuple. Certainement, le coffeeshop est accessible à tous, mais ce n’est pas que la population néerlandaise fume sans cesse. Et dans d’autres pays, les personnes désirant de fumer se débrouillent aussi très bien, d’après l’étude d’EMCDDA. En cliquant sur l'image ci-dessous, vous verrez les résultats de l'étude citée pour les Pays-Bas, la France et d'autres pays en résumé.

LA VILLE D'AMSTERDAM FERME 40 COFFEESHOPS
Et lorsque je finis cet article, je viens d’apprendre que le maire d’Amsterdam fermera bientôt une quarantaine de coffeeshops, parce qu’ils se situent en proximité des écoles secondaires. J’ai expliqué ci-dessus qu’en 2007, le gouvernement néerlandais a décidé la fermeture de tous les coffeeshops qui se situent à moins de 250 mètres d’une école secondaire. Le maire affirme qu’il n’aurait pas inventé cette mesure, mais que la loi lui force de prendre ses responsabilités. A mon avis, le touriste visitant Amsterdam ne remarquera guère la fermeture – l’article montre que la ville d'Amsterdam dispose encore de 185 coffees si les 40 ferment leur portes, dont la majorité se situe au centre.
Néanmois, cette mesure du maire d'Amsterdam souligne la tendance politique actuelle qui tend à une extinction des coffeeshops. La politique des drogues est une affaire intéressante à suivre en ce moment, ce que j’ai essayé de montrer dans cet article. La juxtaposition des mesures de ces dernières années montrent que les choses changent et si les défendeurs de la politique de tolérance n’arrivent pas à se réunir et à formuler un contrepoids convaincant, le néerlandais aura bientôt fumé son dernier joint dans le coffée.

Master 1 et 2 cours 8

Beste studenten,

De documenten van het afgelopen college bevinden zich achter de volgende links:
- hier staan het document waarin wordt uitgelegd hoe je een sollicitatiebrief en cv in het Nederlands kunt schrijven, de stencils 'Au bureau de police' en wat extra informatie over de dimensie machtsafstand van Geert Hofstede.
- de vertaling van de tekst over het boek van Geert Hofstede Culture's consequences.
- de voorbeelddialoog 'Au bureau de police'.

Je vous envoie également l'instruction reçue de mon collègue de Nimègue, dans lequel il vous explique comment vous devez corriger le texte français des étudiants néerlandais dans le cadre de notre exercice d'expression écrite en collaboration avec l'Université de Nimègue.

Nous avons reparti le travail de correction des textes français des étudiants néerlandais ainsi:
- Michèle et Valérie corrigeront le blog anermo.unblog.fr.
- Maxime et Alexandre corrigeront le blog antjeetchrisje.unblog.fr.
- Anne-Lise et Nassima corrigeront le blog jasjanadine.unblog.fr.
- Anne-Sophie et Emilie corrigeront le blog marjolijngercoline.unblog.fr.

Je vous demande d'effectuer votre correction avant le 24 novembre.

De voorbereiding voor het volgende college is:
- corrigeren Franse tekst van Nederlandse studenten.
- schrijven Nederlandse sollicitatiebrief + cv.
- voorbereiden 'fiche pratique' bij het thema 'Au bureau de police'.

Pas de traduction cette fois-ci, mais investissez donc dans votre lettre et cv en néerlandais!

Goed weekend en tot volgende week!

Groeten, Bart

donderdag 20 november 2008

L3 UE 55 cours 9

Beste studenten,

Ik stuur jullie hierbij de documenten van het college van afgelopen maandag:
- Nakijkvel oefening 11, 12, 13 en 14.
- de formele brief + opdracht.
- tekst 'Holland's Next Poldermodel' + vocabulairelijst.

De voorbereiding voor het college van volgende week maandag bestaat uit:
- het maken van oefening 23
- het schrijven van een formele brief (zie de opdracht)
- het mailen van een Nederlands spreekwoord (proverbe néerlandais) met het Franse equivalent. Stuur het spreekwoord naar bgroenemans@hotmail.com en dan maak ik lijst van alle spreekwoorden die we als groep gezamenlijk hebben verzameld!

Succes, tot volgende week en alvast een fijn weekend!

Groeten, Bart

L2 UE 35 cours 9

Beste studenten,

Je vous envoie la correction distribuée pendant le cours du lundi dernier. A noter qu'à la fin de la correction se situe encore une explication grammaticale!

La préparation pour la semaine prochaine constiste à faire quelques exercices de chapitre 9, à savoir exercice 1, 2, 3, 7, 8 et 20.

Les étudiants qui ne disposent pas du livre: les photocopies des pages de chapitre neuf sont à voir en ligne ici.

Succes met alles en alvast een fijn weekend!

Groeten, Bart

L2 UE 33 cours 4

Beste studenten,

Pendant ce quatrième cours d'UE 33 du lundi dernier, nous avons décrit quelque chose, à l'aide de ce document.

Je voudrais expressément demander à tous les étudiants souhaitant de passer l'examen de cette UE de venir au cours ce lundi 24 novembre, car je vous donnerai des sujets d'examen à préparer et je ferai passer une liste d'inscription pour cet examen.

A lundi donc, bonne continuation et bon week-end!

Groeten, Bart

L1 UE 15 cours 5

Beste studenten,

Je vous envoie le document de notre avant-dernier cours d'UE 15. Encore plus de belles phrases néerlandaises qui vous permettent d'étonner vos proches, profitez-en!

Nous nous retrouvons le 1er décembre pour la dernière fois ce semestre, même heure, même salle.

Tot gauw!

Bart